Le
café qui s’appelait initialement le café de la place du Palais-Royal était
devenu le café de la Régence en 1718, c’est-à-dire au cours de la Régence qui
avait été exercée par Philippe d’Orléans après la disparition du roi Louis XIV
le 1er septembre 1715 (1).
Le
temple du noble jeu avait été fréquenté par d’illustres personnages dont
François-Marie Arouet, l’homme de Ferney, plus connu sous le nom de Voltaire
pour lequel l’inspecteur Charles Martin avait une très profonde admiration,
l’écrivain et philosophe genevois de talent Jean-Jacques Rousseau, Denis
Diderot, Jean le Rond d’Alembert, le marquis de Lafayette, le très controversé
duc de Richelieu et de Fronsac …
Un
peu plus tard il avait notamment été fréquenté, pendant les jours sombres de la
Terreur, au cours des entractes du club des jacobins, par l’avocat et homme
politique Maximilien de Robespierre le chef de la Montagne qu’on surnommait
volontiers alors "l’Incorruptible", une des grandes figures de la
Révolution française et un personnage lui aussi des plus controversés, par
Napoléon Bonaparte avant qu’il ne devienne empereur …
De
nombreux étrangers avaient également fréquenté ce haut lieu des échecs dont le
savant et homme politique américain Benjamin Franklin qui était devenu la
coqueluche des Parisiens et des Parisiennes conquis par les idées de liberté
lors de son séjour dans la capitale française en qualité d’ambassadeur,
c’est-à-dire de la fin de l’année 1776 à 1785 (2).
Il
était de très bon goût de se faire voir assez régulièrement dans cet
établissement parisien de renom de la rive droite fréquenté par : « la
bonne société ».
extrait du livre "l'affaire Marchetti"