les échecs cylindriques

 

Les échecs cylindriques sont une variante du jeu d'échecs dans laquelle certains bords de l'échiquier communiquent. Cette variante des échecs apparaît dès 947 dans les écrits de l'historien Al Masû'dî comme l'une des six variantes possible du jeu.

On distingue les échiquiers cylindriques verticaux (les colonnes a et h communiquent), horizontaux (les rangées 1 et 8 communiquent) et toriques (la combinaison des deux précédents, l'échiquier n'a alors plus de bord).

iconographie

 

le cavalier

Le cavalier est une pièce mineure.

signes distinctifs: Il représente une tête de cheval; c'est pourquoi il est parfois appelé cheval par erreur ou plus familièrement bourrin.

marche de la pièce: Le cavalier se déplace en formant un L (soit de 2 cases verticalement ou horizontalement + 1 case sur la droite ou la gauche). Le cavalier a la particularité de pouvoir sauter par-dessus les autres pièces du jeu.

valeur moyenne: 3 points.

Dans les diagrammes ci-dessus les cavaliers exercent un contrôle des cases qui sont marquées d'un rond noir.

La marche du cavalier du diagramme du haut forme une rosace appelée rosace du cavalier.

le problème du jour

Le site chess.com propose chaque jour un problème intéressant. 

Personnellement je conseille volontiers la consultation des problèmes proposés par le site qui constituent un excellent moyen d'entraînement.

Un lien vers ces exercices est proposé dans le présent blog en regard des articles, voir sur la droite.

la cadence de jeu des débutants

On appelle cadence le temps dont disposent les joueurs pour mener une partie.

Généralement les débutants jouent sans pendules, l'utilisation de la pendule venant dans un second temps. 

Je pense que c'est mieux ainsi; qu'on apprend nettement mieux à jouer quand on débute si on peut prendre son temps avant de jouer chaque demi coup. 

Aussi les débutants qui jouent exclusivement sur Internet (où un temps doit être fixé) ont tout intérêt à opter pour des parties relativement longues.

iconographie

 

les échecs japonais

 

Après une escale en Corée, le jeu chinois s'implante au Japon au début du 11^e siècle. Il est alors vidé de sa substance guerrière originelle et prend une dimension onirique : c'est le shôgi. Au duel stratégique, les échecs japonais préfèrent un affrontement de deux forces cosmiques. Totalement atypique, le shôgi se joue avec quarante jetons plats, taillés en pointes, identiques pour les deux camps et distingués par des idéogrammes. Les pièces perdent leurs connotations guerrières pour une désignation plus poétique : un « général d'or » ou « d'argent » commande des « chars parfumés » ou « célestes » ; des licornes et des phénix sont introduits. À l'époque des Tokugawa (1607-1867), le shôgi devient une institution nationale. Trois familles sont chargées d'enseigner les règles du jeu dans un shôgi-dokoro, « maison des échecs », et reçoivent une rente régulière. Le grand champion est choisi parmi leurs membres et obtient le titre de meijin. Cette tradition s'est perpétuée de père en fils pendant deux cent cinquante ans. Aujourd'hui, le shôgi est un jeu très populaire pour lequel sont régulièrement organisés des concours nationaux.

source la BNF

jouer à la pendule

On peut jouer aux échecs avec une pendule même dans le cadre de parties amicales.

Cela permet notamment de faire en sorte que le joueur plus rapide à jouer ne soit pas pénalisé.

Un conseil en passant: par exemple, pour une partie pour laquelle chaque joueur dispose de 30 minutes, ne vous sentez pas obligé de jouer très vite en début de partie même si votre adversaire joue très vite.

Prenez le temps de réfléchir avant de jouer. Ca n'est pas grave si en début de partie, vous consommez un peu plus de temps que votre adversaire.

Dans ce domaine, comme dans bien d'autres, il ne faut jamais confondre la vitesse avec la  précipitation.

les éditions Olibris

 

Olibris est une maison d'édition indépendante spécialisée dans la diffusion de livres d'échecs. 

Pour les amateurs de livres d'échecs l'éditeur Olibris est incontournable.

Cliquer ici pour consulter le site de cet éditeur.

les miniatures

 

Les parties sont parfois très courtes en raison d'une ouverture qui laisse à désirer ou bien d'une attaque particulièrement brillante.

La partie la plus courte qui puisse exister est le mat du sot (mat également connu sous d'autres noms: mat du lion...) qui intervient en 2 coups seulement (cliquer ici). 

Parmi les miniatures les plus connues on peut également citer le coup du berger (cliquer ici) et le mat de Legal (cliquer ici).

le championnat du monde d'échecs des ordinateurs

 

Le championnat du monde d'échecs des ordinateurs (en anglais : World Computer Chess Championship, WCCC) est une compétition annuelle entre les programmes d'échecs. 

Elle se tient souvent en parallèle avec les Olympiades informatiques, une série de tournois entre ordinateurs pour d'autres jeux.

le classement Elo

 

Classement du niveau des joueurs qui a été défini par Arpad Elo.

Ce classement fut mis en place en 1970. Il fut alors décidé que tous les grands maîtres internationaux du monde seraient à 2500 points Elo. 

C’est à partir de cette base que le classement fut progressivement calculé pour les autres joueurs.

le café de la Régence, temple des échecs

Le café de la Régence a été un très célèbre café parisien fondé à la fin du XVIIème siècle sur la place du Palais-Royal dans le quartier du même nom.

Ce café est devenu café de la Régence en 1718, c'est à dire pendant la Régence de Philippe d'Orléans qui a été mise en place en 1715 après la disparition de Louis XIV.

C'est un peu plus tard (vers 1740) que les joueurs d'échecs ont quitté le café Procope sur la rive gauche de la Seine pour rejoindre le café de la Régence.

Fort malheureusement le café de la Régence a disparu depuis. 

Ce lieu fut fréquenté par "la bonne société de l'époque" dont Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, Jean le Rond d'Alembert, Maximilien de Robespierre pendant les entractes du club des jacobins, Napoléon Bonaparte avant qu'il devienne empereur etc.

C'est là qu'on put y rencontrer les meilleurs joueurs du XVIIIème siècle dont François-André Danican Philidor et Kermur de Legal.

le choix du matériel

Il importe de bien choisir le matériel échiquéen à acheter et de noter que celui-ci peut être conservé très longtemps pour peu qu'on en prenne soin.

Concernant cette acquisition, quelques conseils peuvent se révéler très utiles:

1) assurez-vous, pour un bon confort de jeu, que la taille des pièces est en rapport avec la taille des cases de l'échiquier, ni trop grandes, ni trop petites, 

2) il importe que la couleur des "Blancs" (pièces blanches ou de couleur claire) tranche franchement avec la couleur des "Noirs" (pièces noires ou de couleur foncée) car 2 couleurs voisines sont source de confusion, 

3) préférez les pièces classiques de type Staunton qui ont été conçues au dix-neuvième siècle (qui sont les pièces officielles en compétition en France et au plan international) aux pièces "fantaisie" dont la lisibilité laisse trop souvent à désirer,

4) préférez également les pièces en bois aux pièces en plastique qui sont beaucoup plus agréables au toucher et non brillantes, 

5) il est utile d'opter pour des pièces plombées - le plombage donne aux pièces une bien meilleure stabilité - et d'opter pour des pièces dont la base est feutrée afin d'éviter tout bruit lors de leur déplacement sur l'échiquier (on a l'impression que les pièces flottent au-dessus de l'échiquier).

faire de l'exercice

 

Je crois qu'il n'y a rien de tel que l'exercice (problème d'échecs) pour muscler sa connaissance technique du jeu.

J'ai personnellement beaucoup appris étant plus jeune grâce notamment aux exercices que mon excellent prof du club d'échecs du Perreux Emmanuel Neiman donnait toutes les semaines à ses élèves et, par la suite, aux exercices que j'ai pu trouver ici et là.

Je recommande en particulier les 2 livres d'exercices de Stéphane Escafre édités chez Olibris (1) et les sites Internet qui proposent des exercices dont ceux de Chess.com.

(1) 1064 exercices pour bien débuter aux échecs et 1000 exercices pour bien progresser aux échecs. (2) En lien le site Chess.com.

l'apprentissage des ouvertures

 

Le joueur débutant doit savoir que les techniques d'ouvertures représentent un domaine très vaste et qu'il serait improductif et fastidieux de chercher à en faire le tour.

Il suffit pour s'en persuader de jeter un coup d'œil aux documents sur les ouvertures consultables à partir du lien ci-dessous:

guide des ouvertures

iconographie

 

150 parties d'échecs

Au premier coup d'œil, je fus dépité et amèrement déçu : ce livre que j'avais escamoté au prix des plus grands dangers, ce livre qui avait éveillé en moi de si brûlants espoirs, n'était qu'un manuel du jeu d'échecs, une collection de cent cinquante parties jouées par des maîtres. N'eussé-je pas été enfermé et verrouillé, j'aurais, dans ma colère, jeté le livre par la fenêtre, car, au nom du ciel, que pouvais-je tirer de ce traité ? Au temps où j'étais au gymnase, j'avais essayé, comme la plupart de mes camarades, de faire marcher des pions sur un échiquier, un jour que je m'ennuyais. Mais comment me servir de cet ouvrage théorique ? On ne peut jouer aux échecs sans partenaire, encore bien moins sans échiquier et sans pièces. "Je feuilletai le volume avec mauvaise humeur, dans l'espoir d'y découvrir tout de même quelque chose à lire, un avant-propos, des instructions. Mais il ne contenait que des diagrammes de parties célèbres, avec au-dessous, des signes qui me furent d'abord incompréhensibles : a2-a3, Sf1-g3, et ainsi de suite. C'était, me semblait-il, une sorte d'algèbre, dont je n'avais pas la clé. "Peu à peu, je compris que les lettres a, b, c, désignaient les lignes longitudinales, les chiffres de 1 à 8, les transversales, et que ces coordonnées permettaient d'établir la position de chaque pièce au cours de la partie ; ces représentations purement graphiques étaient donc une manière de langage. Je pourrais peut-être, me dis-je, fabriquer une espèce d'échiquier et essayer ensuite de jouer ces parties. Grâce au ciel, je m'avisai que mon drap de lit était quadrillé. Soigneusement plié, il finit par faire un damier de soixante-quatre cases. Je cachai alors le livre sous le matelas, après en avoir arraché la première page. Puis, je prélevai un peu de mie sur ma ration de pain et j'y modelai des pièces, un roi, une reine, un fou et toutes les autres. Elles étaient bien informes, mais je parvins, non sans peine, à reproduire sur mon drap de lit quadrillé les positions que présentait le manuel. "Néanmoins, lorsque je tentai de jouer une partie entière, j'échouai d'abord, à cause de mes ridicules pièces en mie de pain que j'embrouillais continuellement, parce que je n'avais pu mettre sur les "noires" que de la poussière en guise de peinture. Cinq fois, dix fois, vingt fois, je dus recommencer cette première partie. Mais qui au monde disposait de plus de temps que moi, dans cet esclavage où me tenait le néant, qui donc aurait pu être plus avide et plus patient? "Au bout de six jours, je jouais déjà correctement cette partie ; huit jours après, je n'avais plus besoin des pièces en mie de pain pour me représenter les positions respectives des adversaires sur l'échiquier. Huit jours encore, et je supprimais le drap quadrillé. Les signes a1, a2, c7, c8 qui m'avaient paru si abstraits au début se concrétisaient à présent automatiquement en images visuelles. La transposition était complète : l'échiquier et ses pièces se projetaient dans mon esprit et les formules du livre y figuraient immédiatement des positions. J'étais comme un musicien exercé qui n'a qu'un coup d'œil à jeter sur une partition pour entendre aussitôt les thèmes et les harmonies qu'elle contient. Il me fallut encore quinze jours pour être en état de jouer de mémoire toutes les parties d'échecs exposées dans le traité ; je compris alors quel inappréciable bienfait ce vol audacieux m'avait valu. Car j'avais maintenant une activité, stérile si vous voulez, mais une activité tout de même, qui détruisait l'empire du néant sur mon âme. Je possédais, avec ces cent cinquante parties d'échecs, une arme merveilleuse contre l'étouffante monotonie de l'espace et du temps. 

Extrait du livre de Stefan Zweig le joueur d'échecs 1943